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about the stones (les pierres du rock): celles ki roulent et celle ki coupe
1 juin 2007

interview mick jagger

spécial pour toi léa!!!

voici donc  un interview de mcik jagger très recent!!!! revelation interressantes sur le cocnert gratuit à rio!! mdr

mick_jagger_picture_1

Depuis votre nouvelle tournée mondiale, commencée en 2005, on vous a vu arpenter les scènes avec toujours le même emportement, celui d'un adolescent incandescent. Le 18 février 2006, vous avez fait danser un million et demi de Brésiliens, sur la plage de Copacabana, aux rythmes hypnotiques de Sympathy for the Devil. Où puisez-vous cette énergie?

Ce n'est pas de mon énergie qu'il s'agit, mais de celle des Rolling Stones! Pour trouver cette décharge électrique, il faut vous mettre au diapason du public, percevoir ses battements de cœur et laisser galoper votre imagination. Le concert de Rio, c'était du délire! Dès le premier morceau, on a tous pris feu. Charlie Watts roulait les coups sur sa batterie comme un percussionniste africain et Keith jouait à un tel volume qu'il a failli me percer un tympan. Quant à moi, j'avais l'impression d'avoir avalé un cocktail aphrodisiaque. Mon corps était parcouru de vagues d'adrénaline: je courais d'un bout à l'autre de la scène, je transpirais, je vibrais et je voyais le public comme à travers un kaléidoscope. Par moments, je devais me concentrer pour ne pas me laisser trop emporter par mon instinct. Des centaines d'idées folles me traversaient l'esprit.

Lesquelles?

Me lancer dans la foule, imaginer un tremplin d'où j'aurais pu plonger dans la mer et en rejaillir comme une sirène, hurler au public: «The Girl From Ipanema, c'est moi!» Et je vous assure que nous n'avions pris aucune drogue. A la fin du concert, Charlie Watts m'a dit: «J'ai eu l'impression que nous étions en train d'avaler l'âme des gens et qu'ils avalaient la nôtre.» Normalement, c'est à nous d'exciter le public, mais là, c'était l'inverse. Il nous poussait à aller de plus en plus loin et je ne savais plus qui menait le spectacle.

Vous êtes à la fois rock star, sex symbol, provocateur, icône de la mode… Est-ce difficile de cesser d'être Mick Jagger, le centre du monde?

Ça l'a été. Mais aujourd'hui, dès que je quitte la scène, c'est fini. Pendant longtemps, j'ai conduit ma vie comme si j'étais dans un show. Je jouais à la rock star vingt-quatre heures sur vingt-quatre, au point de devenir une caricature de moi-même. Lorsqu'on reçoit beaucoup trop d'attention, comme cela m'est arrivé, on risque de régresser à l'âge de l'enfance. C'est très dangereux, car on devient incapable d'exister sans le regard de l'autre. Et, artistiquement, on n'a plus rien à offrir. Il m'a fallu du temps pour comprendre que la plus grande escroquerie c dessayer de ressembler a sa légende !

Quand avez-vous pris conscience de votre charisme?

Lors de mes premiers concerts avec les Rolling Stones. J'avais 18 ans. On jouait des blues de Muddy Waters ou de Howlin' Wolf dans des petits clubs de la banlieue londonienne. Les filles devenaient folles, ce qui était très excitant pour moi, car, jusque-là, je n'avais jamais eu de succès de ce côté-là. Selon Brian Jones [premier guitariste du groupe], c'était le blues et la guitare slide qui déclenchaient ces cris torrides. Nous n'étions pas, comme il le prétendait, «les premiers à avoir importé le blues en Angleterre», mais il était évident que j'attirais ces filles. Comme les garçons, d'ailleurs.

Les garçons?

Oui. Certains s'identifiaient à moi pour ma façon déchaînée et «mal élevée» de chanter, d'autres étaient fascinés par mon aspect androgyne. J'ai été conscient du charme de mon androgynie à mon adolescence, et j'en ai beaucoup joué. A 15 ans, je chantais déjà dans de petits groupes et, pour m'exercer, je passais des heures à imiter les roulements de bassin d'Elvis. Une fois sur scène, je faisais tout ce qui me passait par la tête: je me jetais à genoux, me roulais par terre, glissais le micro sur mon corps, tirais la langue…

Vous n'aviez aucune inhibition?

Aucune. A 6 ans, j'aimais déjà me donner en spectacle. J'allais chanter dans une église méthodiste avec mon oncle et je cherchais à imiter les voix des filles, parce qu'elles se démarquaient des autres. J'essayais aussi de reproduire le timbre grave de mon oncle, uncle Percy! Il avait été chanteur de music-hall pendant la Dépression. J'ai encore une photo de lui avec sa guitare. Je lui ressemble. Un jour, il m'a lu un passage d'une interview de Fats Domino [chanteur et pianiste américain] qui m'a profondément influencé. Domino disait qu'il ne faut jamais prononcer clairement toutes les paroles d'une chanson, mais seule sa phrase clef. Le reste doit être flou,

mystérieux. C'est ce que je fais très souvent: je marmonne le texte, sauf la phrase qui doit toucher immédiatement. Ecoutez mes enregistrements de Satisfaction… Les seuls mots que je chante distinctement sont: I can't get no satisfaction.

Qui a composé ce tube?

Keith Richards et moi. Nous l'avons écrit au bord d'une piscine, en Floride, en 1965. Keith a sorti cette phrase: «I can't get no satisfactionJ'ai trouvé la mélodie et le reste du texte. Puis, on a découvert que les paroles de Keith étaient tirées d'une chanson de Chuck Berry, intitulée 30 Days.

Berry

chantait: I can't get no satisfaction from the judge. Keith l'avait probablement entendue, mais il n'a pas volontairement copié Chuck Berry. Nous écoutions ses disques sans arrêt et, évidemment, ils nous influençaient inconsciemment. Mais Satisfaction reflétait de façon authentique ce que Keith et moi ressentions à l'époque: une sorte d'aliénation, de mélancolie sous-jacente. Nous avions 21 ans. Je lisais Pouchkine et Baudelaire et j'écrivais des textes noirs, comme celui de la ballade As Tears Go By, une métaphore de la vieillesse. Keith a composé la mélodie.

Quand avez-vous rencontré Keith Richards?

J'ai l'impression qu'il est dans ma vie depuis toujours. Nous habitions à une rue l'un de l'autre et nous étions ensemble à l'école primaire, de 7 à 11 ans, puis il a déménagé et nous nous sommes perdus de vue. Je suis devenu un passionné de blues et, pour me procurer les vinyles de mes idoles américaines, j'avais trouvé un boulot chez un disquaire, le samedi. Un soir, en 1959, en rentrant chez moi avec des 45-tours sous le bras, j'ai rencontré Keith sur le quai de la gare. Il a flashé sur mes disques et on s'est revu. Keith s'essayait à la guitare depuis l'âge de 5 ans. Moi, je jouais aussi de la guitare, du tambourin et je chantais. Nous avons décidé de former un groupe, les Rolling Stones. Mon père, un enseignant d'histoire et d'éducation physique, très middle class, désapprouvait. Lorsque, deux ans plus tard, je lui annonçai que j'abandonnais mes études d'économie pour me consacrer totalement aux Stones, il était furieux: «Tu le regretteras, me dit-il. Aujourd'hui tes Stones te font rêver, mais tu verras quand tu auras 50 ans.» J'en ai 62, et j'attends encore de voir …

de Love You Live.

Avez-vous pensé à vous séparer?

Jamais. Nous nous sommes engueulés, bien sûr. Nous avons connu les enfers. Mais Keith, Charlie, Ron Wood et moi sommes toujours restés proches. Même dans les moments les plus durs, de 1985 à 1988, où chacun de nous a pris le large, nous avons toujours trouvé une façon de communiquer. Parfois, en nous lançant des injures à travers la presse. C'est la spécialité de Keith… Un jour, il a déclaré à un journaliste: «Je ne suis pas fâché avec Jagger, je veux tout simplement le tuer.» [Rires.] Il ne m'a jamais pardonné d'avoir fait des albums en solo. Il est tellement jaloux. J'ai beaucoup d'enfants, sept, mais Keith est le pire de tous!

Qu'est-ce qui vous a poussé à réaliser votre premier album solo, en 1985?

J'en avais marre de suivre les horaires de Keith: lorsqu'on préparait un album, il entrait en studio à 10 heures du soir et en sortait le lendemain matin, à 8 heures. J'en avais aussi marre de Charlie, qui dessinait des croquis de toutes ses chambres d'hôtel, tournée après tournée - il a commencé en 1965, faites le calcul… Et j'en avais marre de moi-même, car je n'avais plus aucune créativité. Alors, je me suis souvenu de John Lennon et de ce qu'il m'avait dit peu après s'être éloigné des Beatles: «Il y a un moment dans la vie où il faut avoir le courage d'être un cavalier seul.» Je le voyais très souvent et j'aimais beaucoup l'écouter. Mais j'ai compris bien plus tard ce que voulait dire cette phrase. Comme nous, les Beatles se sont rencontrés très jeunes et leur succès s'est transformé en avalanche. Quitter les Beatles ou les Rolling Stones, lorsqu'on a fait partie du noyau du groupe, est effrayant: on a l'impression d'être totalement seul, de ressembler à un minuscule bateau sur l'océan. Certes, on est le capitaine, mais il n'y a plus d'équipage. Ce qui n'empêche pas d'éprouver une sensation enivrante. Enfin, je pouvais composer seul, dans le petit studio d'enregistrement de ma maison en Touraine, m'accompagner à la guitare, jouer de la batterie… Tout cela sans devoir soumettre mes chansons aux autres. Et j'étais le maître de mon temps. Pour Wandering Spirit, mon troisième disque solo, j'ai travaillé pendant deux ans: je m'arrêtais, je tâtonnais, je cherchais de nouvelles directions.

Comment vous êtes-vous réconcilié avec Keith Richards, en 1988?

Comme toujours avec Keith: il a suffi de nous remettre à écrire ensemble pour que l'on soit nouveau réunis.

Sans vous donner aucune explication?

Aucune. On s'est retrouvé dans un hôtel au bord de l'eau. Nous avons bu des cocktails, en regardant la mer.

Comment imaginez-vous votre futur?

J'ai vécu des moments magiques avec les Rolling Stones. Lorsque j'interprète une nouvelle chanson avec eux et que je perçois un éclat dans leurs yeux, je sais que ce groupe existera toujours.

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Commentaires
D
salut à tous j'aimerai avoir une adresse pour contacter mick jagger ok merci
M
hey qu'est-ce-que tu fous ma bouille? tu m'manques!<br /> <br /> bon moi j'comprends plus rien pour satisfaction,je croyais que c'était Keith et son histoire de recorder,et maintenant Mick dit que c'est lui qui a fait la mélodie!!!!! j'comprends plus riennnnnnnnnnnn!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
S
Sacré Mick !
M
c'est quoi cette interview de folie? elle est géniale! Mick je suis sous le charme^^! ça m'as appris beacoup de choses merci beacoup mo adorable bouille je t'aimes!!!!je t'aimes!!
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